mardi 3 juillet 2007

cendres

Je tousse un peu à cause de la fumée (mais c'est peut être aussi l'arrêt de la cigarette). Y'a plus de portes, plus de fenêtres. J'ai acheté des étagères vides. Comme ça, y'a plus rien à bruler. Mes yeux n'ont même pas pleuré. Un bon coup de balai. Quand tout est consumé, finalement, on commence à y voir plus clair.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Puisque tu parles encore de moi dans tes centres d'intérêt public (voir profil de l'auteure) je viens juste ici préciser que je n'ai jamais été magicien, n'y prétendu l'être. Ni saltimbanque, ni bonimenteur, ni intermittent du spectacle, et pourtant. Je reconnais que certains de ces personnages font presque fantasmer les êtres prédisposés à cela. Je n'ai aucun tour sous mon chapeau, seulement de la conscience dans mon cerveau (aussi petit qu'il soit). En toute sincérité, je préfère sentir la lavande avant d'en parler. Etc, etc. La charrue avant les boeufs, c'est parfois nécessaire. Loupé. La ruralité ne s'invente pas par une décision autonome et responsable (je rigole permettez), elle se viE différemment, et les plans sur la comète s'interrogent d'une autre façon. En tout cas, merci pour le magicien, mais il n'a pas de spectacle à promouvoir. Dont acte. Parlez d'autre chose.

elleva a dit…

@ magicien: que viens-tu chercher ici, toi qui a incendié mon espace d'expression? Les cendres te gênent encore? Tu ne supportes pas que je respire encore un peu d'oxygène? tu viens hanter ce lieu et vérifier qu'il n'y a plus de traces de moi? T'es pas fichu de prendre ton téléphone pour en parler plutôt que de laisser un com'?

Tout ceci est la conclusion d'une histoire triste. Tu devrais aimer ça, toi qui affectionnes les parcours de vie accidentés, les âmes en peine, revenues de l'extrême. Sois heureux, réjouis toi, fête cela: tu as bien abîmé la mienne, de vie. Mais j'en suis autant responsable que toi en effet.
Epargne moi en sus, le mensonge. Tu as bien des sacrés tours de cartes qui laissent pantois ceux à qui tu les fais. Quant au costume de magicien, tu es expert en poudre aux yeux, en rêves qui ne se réalisent que dans les mots de tchatch avec lesquels tu sais parfaitement jongler et rester persuasif. Trop conne celle qui s'y frotte, s'y leurre, y croit. Quant à tes promesses tenues, inutile de tenir un cahier: les pages seraient restées vierges.

La suite de ton com' n'est compréhensible que de toi. Passé une certaine heure le soir et quelques verres, tu pars dans des discours et reproches pseudo psycho-intellos qui auront toujours tourné vinaigre pour moi, mais que tu auras oublié le lendemain. Rien que tu ne saches déjà.
Epargne moi le numéro de caliméro qui m'a toujours trop émue et qui m'a perdue.
Epargne moi tes injonctions à parler d'autres choses: que crois-tu? que je vais te demander la permission? Je n'ai pas laissé d'ardoise chez toi, magicien. Et tu le sais très bien.
Ici, il n'y a pas de porte à prendre, et rien à brûler. Traverse donc cet espace sur lequel tu glousses et reviens en vainqueur fier d'avoir gagné.
Oui tu as gagné: cette chose, puisque telle tu me considérais, est toute cassée. Et ton gain: des millers de morceaux de verre, éparpillés sur le carrelage.
Le vent, ou un coup de balai, ou un coup de ta baguette magique, aura vite fait de t'en débarasser.

Anonyme a dit…

Incendi� cendres, hanter, v�rifier, traces, pas fichu, vie accident�s, ab�m� poudre aux yeux, r�alisent que dans les mots, calim�ro�etc etc etc

Avec tes mots, je suis soulag� que l�on se quitte. Personne ne peut aimer l�homme que tu d�cris avec cette bienveillance et cet amour qui n�a jamais exist�. Incendi� dis tu : commence par conna�tre le feu. Cendres : un jour tu sauras ce que cela veut dire. Hanter : ma�trise ta r�alit� et interroge tes d�mons. V�rifier : �a m��tonne pas de toi. Traces : cherche les tiennes avant de te pr�occuper des autres. pas fichu : on se mesure ? Aucun besoin de comparer. D�sol�. Vie accident�s : t�avoir connu et avoir fait un enfant avec toi en ce qui me concerne. Je t�aime ma fille. Ab�m� : tu parles de ta famille ? Bien le bonjour � ta grande s�ur. Quoi ? Des probl�mes de communication ou de fond ? C�est lamentable. Les 2 se conjuguent sans paroles. Pourtant vous semblez �tre tr�s � madame r�pond �. Poudre aux yeux : je n�ai jamais �t� magicien. Se r�alisent que dans les mots : je rigole. Voyages ? Sports ? Musique ? V�cus ? Continue ton blog. Quant � tes promesses tenues : je t�envoie le ch�que pour la cr�che. Promis. Et les 20 euros pour tes jupes. Le soir et quelques verres : et voil� suis pochtron. Fini la moto. Calim�ro : je dirais les choses � d�autres. Ma t�te d��uf s�y pr�te. Je n'ai pas laiss� d'ardoise chez toi : grandeur et stup�faction. Pas de porte � prendre : les cl�s sont n�cessaires.
Tout est l�. Rien � ajouter.

Anonyme a dit…

Je repasserai plus tard. On t'attend pour la marelle...

Anonyme a dit…

Ambiance. ça me rappelle un film avec Dustin Hoffman : "Crameur contre crameur" ;-)

Et pour te remonter l'immoral :
"Il faut éteindre la démesure plus encore que l'incendie." disait le pyromane de l'esprit Héraclite d'Ephèse...